En cas de manque de travail dans les entreprises ressortissant à la Commission paritaire de l’industrie alimentaire à l’exclusion des boulangeries, des pâtisseries qui fabriquent des produits "frais" de consommation immédiate à très court délai de conservation et les salons de consommation annexés à une pâtisserie, il est recommandé d’éviter le licenciement par le recours en cas de nécessité, au chômage temporaire.
Les ouvriers qui sont mis en chômage partiel ou accidentel, y compris les cas de force majeure, ont droit, à charge de leur employeur, à une indemnité journalière complémentaire de sécurité d’existence.
L’indemnité journalière complémentaire de sécurité d’existence est seulement payable pour les 60 premiers jours ouvrables effectivement chômés durant chaque année civile.
A partir du 1er janvier 2020, l’indemnité journalière complémentaire de sécurité d’existence s’élève à :
- 8,70 € pendant les 5 premiers jours de chômage économique ou technique par année civile ;
- 11,96€ à partir du 6e jour de chômage économique ou technique.
Dans le cadre de la pandémie du Covid-19, du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020 inclus, les ouvriers bénéficiant d'allocations de chômage temporaire, continuent à avoir droit à la même indemnité journalière à partir du 61e jour de chômage temporaire en 2020. Cette est à charge du "Fonds Social et de Garantie de l'industrie alimentaire".